Les effets psychologiques de l’arthrose

L'arthrose peut avoir des conséquences psychologiques sévères. Photo Pixabay
L’arthrose peut avoir des conséquences psychologiques sévères. Photo Pixabay

Qu’est-ce que l’arthrose ?

L’arthrose est une maladie répandue. Elle toucherait  17 % de la population, soit entre 9 et 10 millions de Français. Qu’est-ce que l’arthrose exactement ? L’arthrose est, rappelons-le, une affection chronique des articulations, due à une usure prématurée des cartilages et de l’articulation en générale.

L’arthrose entraîne divers symptômes : douleurs (qui se manifestent surtout lorsque l’articulation affectée est mobilisée), raideur, épisodes inflammatoires voire déformations. Il n’est pas rare que les personnes souffrant d’arthrose aux pieds ou aux mains voient leurs pieds ou leurs doigts déformés.

Quand l’arthrose joue sur la qualité de vie (et donc le moral)

Moins connues mais non moins handicapantes, les conséquences psychologiques de l’arthrose. En effet, l’arthrose joue sur la qualité de vie du malade.  La douleur liée à l’arthrose peut rapidement empêcher le patient de pratiquer les activités qu’il affectionne, d’une simple promenade en ville à une balade en vélo, en passant par une sortie au musée ou un jeu avec ses enfants ou ses petits-enfants. Difficile, par exemple, d’envisager une randonnée avec une arthrose de la hanche.

Conclusion : ces douleurs ont des répercussions sur la qualité de vie du patient, et donc sur son moral. On peut, dans un premier temps, tenter de réduire cette douleur en trouvant les solutions adéquates avec son médecin ou son rhumatologue, qui aidera le patient à cadrer le retentissement des douleurs de l’arthrose  au quotidien. Le praticien peut lui proposer les aides suivantes :

  • Des aides techniques, qui regroupent l’ensemble des outils utilisables pour réduire la douleur telles que la simple canne. Ou bien une orthèse, qui permet de stabiliser une articulation lors de certains gestes au quotidien, peut tout simplement permettre au malade d’ouvrir une bouteille ou un bocal. Parfois, changer de robinet en passant d’un mélangeur à un mitigeur permet de moins solliciter votre articulation, et, donc, de vous faciliter la vie.
  • L’entretien physique  pour maintenir les muscles en bon état (marche, vélo).
  • La prise d’un traitement préventif avant une sortie, quitte à garder un 2e comprimé pour le prendre plus tard si l’activité est longue (visite de musée, voyage, etc.)

    L'arthrose nuit à la qualité de vie. Photo Artgocoach
    L’arthrose nuit à la qualité de vie. Photo Artgocoach

Le mécanisme d’entretien de la douleur

De manière générale, la douleur a des répercussions psychologiques en elle-même. L’attention est focalisée sur la douleur. Le patient a « peur que ce soit grave », ce qui engendre de l’anxiété, une  démoralisation, des insomnies, et du stress, lui-même lié à des tensions musculaires… Ce qui s’accentue avec la douleur… On l’aura compris, tous les éléments sont réunis pour que s’installe un cercle vicieux. C’est ainsi que les conséquences psychologiques de la douleur peuvent aller jusqu’à la démoralisation, la dépression ou le désintérêt sexuel.

Le patient entre alors dans un mécanisme d’entretien de la douleur dont il doit absolument sortir pour aller mieux pour retrouver un meilleur état physique et psychologique –les deux étant intimement liés.

Comment sortir du cercle vicieux de la douleur de l’arthrose ?

Pour sortir de ce cercle vicieux, le patient devra apprendre à accepter la réalité de sa douleur. Il devra également apprendre à détourner son attention de la douleur, en se focalisant, par exemple, sur des activités qui lui plaisent et le motivent, des lectures aux repas chaleureux, en passant par un rendez-vous chez le coiffeur ou une conversation à bâtons rompus !

Bien sûr, ce processus psychologique prend du temps et il est indispensable, pour le patient, d’être entouré par de bons professionnels de santé.

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